INITIATIVE. TROIS JEUNES FRÉQUENTANT LE CARREFOUR JEUNESSE-EMPLOI L’ASSOMPTION (CJELA) ONT RÉCEMMENT CONTRIBUÉ À REDONNER UNE SECONDE VIE AU LOCAL DE L’ASSOCIATION QUÉBÉCOISE DE DÉFENSE DES DROITS DES PERSONNES (AQDR) SITUÉ AU CENTRE À NOUS. GRÂCE À LEUR ENGAGEMENT, LEUR DÉTERMINATION ET LEUR DÉVOUEMENT, ILS ONT MENÉ À TERME LEURS TÂCHES À TEMPS POUR SOULIGNER L’INAUGURATION DE L’EMPLACEMENT.
Épaulés par le CJELA, Tommy Prud’homme, Kevin Francoeur et Jean-Emmanuel ont travaillé fort à redorer l’image du local en le peinturant et en y ajoutant quelques modifications. Les trois jeunes ont consacré deux journées complètes à ce projet. Ayant le mandat de tout peinturé, ils ont aussi fait du plâtrage. Les jeunes ont aussi organisé l’inauguration de l’événement voyant à tout mettre en place, tel que le buffet, les invitations, etc.
À travers cette expérience, les participants âgés de 15, 17 et 21 ans retiennent le positif et l’aspect formateur. Pour Jean-Emmanuel, il s’agit également d’un passe-temps. Chacun a pour visée de trouver un emploi, spécifiquement en mécanique.
Ce n’est pas la première fois que le CJELA contribue de près à une implication avec le Centre à Nous. L’organisme est à son troisième projet et tente de répondre aux demandes lorsqu’il est possible de donner un coup de main. Le CJELA a également peinturé les murs pour La Joyeuse Marmite et s’est investi dans la passerelle, un projet plus artistique
CONTRIBUER À LA SOCIÉTÉ
Ayant misé durant les deux dernières années sur la maltraitance chez les aînés, la présidente de l’AQDR L’Assomption, Huguette Plouffe épaulée de l’intervenante en milieu, Nathalie Pelletier, puis d’un conseil d’administration, œuvrent à répondre à des demandes des citoyens. Si la sensibilisation au sujet de la maltraitance a été traitée au cours des deux dernières années, il faut continuer à aborder des situations. « La maltraitance ne s’arrête pas à un projet », indique Mme Pelletier.

Dernièrement, un citoyen immigrant et résidant de la MRC de L’Assomption, Benamer Abdelhak est allé cogner à la porte de l’organisme, afin d’obtenir de l’aide, puisque sa demande de sécurité de vieillesse lui était refusée jusqu’en 2024. Résultat, l’AQDR L’Assomption a téléphoné au Tribunal de la sécurité sociale. Toutes les démarches et les formulaires ont pu être complétés lui permettant d’avoir gain de cause le 30 janvier dernier.
L’épuisement chez les aidants naturels peut aussi se faire sentir. C’est pourquoi les deux organismes rallient leurs forces, afin de présenter des conférences, notamment. On veut sensibiliser les aînés au fait de se tourner vers des ressources et de l’aide lorsque le défi d’aidant naturel procure de l’épuisement. On aborde également la maltraitance chez les aînés et les ressources existantes pour y faire face.